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Conseils De Voyage

Clima Du Kenya

Situé au niveau de l’équateur, le Kenya est soumis à un climat chaud où les températures varient peu au cours de l’année et qui est rythmé par deux saisons des pluies qui tombent dans les mois où le soleil passe au zénith, en particulier en fin de journée. La plus abondante est centrée sur mars et mai, la seconde sur le mois de novembre. Cependant, leur intensité et leur durée varient grandement d’une région à l’autre et le climat du Kenya est très diversifié: au sud-est, le littoral de l’océan Indien bénéficie d’un climat humide de type Aw, selon la classification de Köppen correspondant à un climat de savane. À Mombasa, les températures maximales mensuelles sont comprises entre 28 °C et 32 °C pour 1 060 mm de précipitations. À l’ouest, la région du lac Victoria est encore plus arrosée avec un climat équatorial (Af) qui permet le développement de la forêt. À l’opposé, les précipitations sont de plus en plus faibles en allant vers le nord ; la savane laisse d’abord la place à un environnement semi-aride et même désertique à l’est du lac Turkana et à proximité de la frontière somalienne.

L’altitude joue aussi un rôle : avec elle, les températures diminuent alors que les précipitations ont tendance à augmenter. Ainsi, dans les hauts plateaux du centre, Nairobi (1 700 m) dispose d’un climat tempéré avec des matinées fraîches (10 à 13 °C) et des températures maximales oscillant entre 21 et 26 °C. Avec ses 5 199 mètres d’altitude, le sommet du mont Kenya atteint l’étage nival, celui des neiges éternelles.

Le changement climatique, qui impacte déjà sévèrement le Kenya, devrait à l’avenir accroître encore la fréquence des sécheresses. Alors qu’elles suivaient auparavant un cycle de cinq à sept ans, elles pourraient apparaitre tous les trois ans dorénavant. Celles-ci risquent de favoriser le sous-développement et l’augmentation de la pauvreté

Parc et Réservés National

Attraction touristique majeure du Kenya, les parcs et réserves nationaux représentent 8 % de la surface totale du territoire soit 46 430 km2. Gérés par le Kenya Wildlife Service (KWS), ils sont constitués de :

La superficie des zones protégées varie de 0,4 km2 pour le sanctuaire des impalas à 13 747 km2 pour le parc national de Tsavo East (24 453 km2 si l’on y ajoute les parcs nationaux contigus de Tsavo West et de Chyulu Hills).
 
Cinq de ces zones sont inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO :

Neuf ont été soumises à inscription

La Santé

Les défis les plus connus pour la médecine kényane sont la lutte contre le SIDA, le paludisme et les infections dues à l’eau non potable qui contribuent au taux élevé de mortalité infantile. Cependant, depuis une décennie, les affections pneumopathiques sont en nettes augmentations et sont devenues la quatrième cause de mortalité toutes tranches d’âge comprises. L’institut kényan de recherche médicale (KEMRI) estime que, en 2011, 20 % de la mortalité juvénile est due à une pneumonie.
 
La pandémie de SIDA demeure la plus grande menace pour l’état de santé des Kényans, s’ensuivant une population croissante d’enfants orphelins le plus souvent, eux-mêmes atteints par la maladie.
 
Selon les conclusions d’une étude menée en 2001 à la demande du ministère kényan de la Santé, les résultats les plus alarmants ont été récoltés dans l’ancienne province de Nyanza : le pourcentage de femmes enceintes séropositives était de 25 %,. Selon une autre étude menée en 2004 par l’Institut des statistiques kényan, le district de Kisumu a le plus haut taux de séropositivité du pays avec 29 % de la population, 22 % des femmes âgées entre 15 et 22 ans et 69,1 % des malades hospitalisés. Le fait que les habitants de cette province — les Luo — ne pratiquent pas la circoncision augmente, selon plusieurs études et les précisions de l’OMS, le risque de contamination d’environ 60 %.
 
Le paludisme, les diarrhées et la fièvre typhoïde constituent les causes les plus importantes de décès chez les enfants de moins de cinq ans, et ce plus particulièrement pendant la saison des pluies et dans les bidonvilles périurbains qui ne bénéficient ni des services d’évacuation des eaux usagées ni de la collecte des déchets. L’étude de 2001 citée ci-avant révèle également que seulement 25 % des enfants dorment sous une moustiquaire.
 
La situation est aggravée par le coût élevé des traitements qui pousse une majorité d’habitants à recourir à une médecine traditionnelle ou à l’automédication.
 
Dans des hôpitaux privés, des patients sont séquestrés jusqu’à ce que les familles parviennent à réunir les sommes réclamées.
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